Pourquoi j’ai décidé d’arrêter la pilule

Entaché en 2013 par une enquêtant mettant en avant les risques thrombo-emboliques suite à la prise d’une pilule contraceptive de 3e ou 4e génération. Depuis, celle-ci est de plus controversée et n’a plus autant de succès qu’auparavant.

L’histoire de la pilule contraceptive

C’est en 1951 aux États-Unis qu’un docteur du nom de Pincus a ouvert un centre de recherche pour travailler sur les hormones sexuelles. À peine 5 ans plus tard est née la première pilule sous le nom de Enovid.

Elle sera commercialisée pour la première fois en Allemagne en 1956 avant même que la vente ne soit autorisée aux États-Unis. Elle fut autorisée à la vente en France en 1967. 

Pendant ce temps les femmes utilisent des méthodes contraceptives aléatoires comme : la méthode Ogino, le contrôle des températures, l’abstinence… Et en cas d’échec certaines ont recours à l’avortement clandestin en risquant la prison, la stérilité voir la mort !

Il faudra attendre le 4 décembre 1974 pour qu’une nouvelle loi autorise la délivrance de la pilule contraceptive aux mineures sans l’autorisation des parents, et l’accès anonyme aux plannings familiaux. L’année suivante, La loi Veil qui autorise l’avortement est adoptée et la pilule est remboursée.

Le pas suivant est effectué le 4 décembre 1974. Une nouvelle loi autorise alors la délivrance de cette fameuse pilule contraceptive aux mineures sans l’autorisation de leurs parents. La loi garantit également l’anonymat aux jeunes filles et les plannings familiaux la fournissent gratuitement. 

Depuis la pilule a trouvé se place chez toutes les femmes désireuses de contrôler le moment d’avoir des enfants et de vivre une sexualité épanouie sans risque de grossesse.

La pilule à chaque étape de la vie d’une femme

J’ai commencé à prendre la pilule lorsque j’ai commencé à avoir une relation sérieuse avec mon premier chéri. Je ne sais plus si ma mère me l’a proposé ou si je lui ai demandé. Mais je me souviens que j’étais au collège. C’est vrai que ça peut sembler tôt maintenant avec le recul, mais à l’époque ça me semblait être le bon moment. Bref je ne reviendrais pas là-dessus.

J’ai donc débuté la pilule à l’âge de 13 ou 14 ans. J’avais une pilule microdosé. Elle avait un but contraceptif évidemment, mais également de traiter un peu mon acné. Au fil du temps j’ai changé de marque sans savoir ou plutôt comprendre pourquoi. Je suivais bêtement les recommandations de mon gynécologue ou de mon médecin traitant.

Grossesse et pilule

Je prenais la pilule depuis près de 10 ans quand avec Mr Biscotte nous avons décidé d’avoir un enfant. J’ai pensé qu’il fallait que je l’arrête rapidement afin de laisser à mon corps le temps de se remettre en route et de pouvoir espérer être enceinte d’ici 1 an ou 2. Sauf que la nature en a voulu autrement. J’ai arrêté la pilule et 15 jours après je débutais ma première grossesse.

Lorsque le moment était venu d’avoir un second enfant, j’ai arrêté ma pilule à une date précise, car je souhaitais tomber enceinte et avoir un enfant au mois de mars. Ni une ni deux, comme pour Melle je suis tombée immédiatement enceinte et Mr Loulou est arrivé 4 jours après mon anniversaire.

On m’a toujours dit pourtant que c’était compliqué de tomber enceinte en ayant pris la pilule durant des années. Mais je pense que ça dépend de la femme et surtout de son métabolisme. Mon gynécologue m’a dit une fois en rigolant que j’étais une poule pondeuse. Je tombe facilement enceinte et ce qui peut être vu comme un avantage peut également devenir un inconvénient, j’en reparlerais plus tard dans cet article.

Trouver la bonne pilule après l’accouchement

Après Melle j’ai repris, il me semble, ma pilule habituelle. Par contre après Mr Loulou j’ai eu une pilule micro dosée qui ne m’a pas convenu. J’ai allaité Mr Loulou plus d’un an et lorsque les tétées étaient moins fréquentes j’ai commencé à avoir à nouveau mes règles. Sauf quelles n’avaient pas l’air de vouloir s’arrêter. J’en ai parlé à mon gynécologue qui en a déduit que la pilule ne me convenait pas. J’ai donc eu une nouvelle pilule un peu plus forte pour régler mon cycle.

 

Les effets indésirables de la pilule contraceptive

La liste est longue et non sans risque. Le premier effet indésirable connu et on va dire loin moins dramatique est la prise de poids. Certes il y a moins de risque avec une pilule minidosées mais quand même. On peut également avoir des saignements vaginaux plus fréquents, des céphalées (migraine, maux de tête), des kystes mammaires, des douleurs pelviennes, jambes lourdes, varices…

Mais il existe d’autres effets plus graves comme :

  • L’infarctus du myocarde et l’accident vasculaire cérébral. Risque qui s’accroît après 35 ans, ou en cas de facteur cardiovasculaire, hypertension, diabète et obésité.
  • La thrombose veineuse
  • Le cancer du sein ou tumeurs bénignes mammaires
  • Cancer du col de l’utérus, de l’endomètre, du l’ovaire, du foie

Sérieusement la liste ne te fait pas peur ? Pourquoi tenter le diable ?

Je n’ai pas envie de jouer à la roulette russe moi !

La pilule et moi

Lorsque j’étais adolescente, il m’arrivait de faire des migraines ophtalmiques. Il s’agit de fort mal de tête accompagnée d’une gêne visuelle. La seule alternative est de rester dans le calme et dans le noir d’attendre que ça passe et éventuellement de prendre un traitement pour les atténuer. Avec le temps elles ont disparu, mais j’avais fréquemment des maux de tête auxquels je ne prêtais pas vraiment attention.

Je suis donc cette femme qui a régulièrement mal à la tête. Ces dernières années les douleurs ont été plus fortes et plus régulières. J’ai changé de lunette avec un filtre anti lumière bleue en espérant atténuer les crises, mais non. J’ai pris des cachés pour contrer ça en vain.

J’avais mal à la tête souvent au niveau d’un même œil et pour calmer la douleur je devais rester au calme les yeux fermés. Ça devenait compliqué à gérer et parfois il m’était même difficile de me concentrer pour travailler.

Au bout d’un moment j’ai souhaité consulter, j’en ai parlé à mon médecin traitant et je suis sortie avec une batterie de tests à réaliser : IRM, rendez-vous neurologue, prise de sang, bref la totale !

L’IRM n’ayant rien trouvé (et fort heureusement) j’ai donc été au rendez-vous neurologue confiante. Sauf que là on m’a diagnostiqué de l’épilepsie. Cette dernière serait la source de mes migraines. J’ai donc fait une multitude de tests de rendez-vous, et pris plusieurs traitements en début d’année pour contrer ceci.  A cette période je commençais à me demande si j’allais continuer à prendre la pilule.

Pourquoi ?

Et bien parce que je suis dans une réflexion et un changement de vie plus saine. Je fais attention aux produits que j’utilise au quotidien, regarde les étiquettes de mes cosmétiques… Alors en continuant dans ce sens il me semblait compliqué de continuer avec la prise de la pilule, qui de son côté faisait de plus en plus de bruit négatif à son sujet.

Le rendez-vous qui change tout

Afin de m’aider avec les migraines et ma soi-disant épilepsie j’ai pris un rendez-vous chez un ostéopathe en pensant qu’il y avait peut-être quelque chose à remettre en place. Durant ce rendez-vous, j’ai un échange bien sympathique avec le médecin et il me parle de la contraception sans même que j’ai évoqué le sujet. Il me dit que les hormones ne sont pas une bonne chose surtout à long terme et que ça pourrait être la cause de mes maux. Ceci reste dans un coin de ma tête et je commence à réfléchir à une alternative.

Malgré ça je me rends chez mon médecin traitant pour me faire prescrire ma pilule, sauf que ce jour-là il s’agit d’un remplaçant très minutieux. Habituellement j’avais droit à une prise de tension, une question pour savoir si j’allais bien et je sortais avec mon ordonnance. Sauf qu’avec lui c’était différent. Il a pris ma tension, écouté mon coeur et m’a demandé si je me sentais bien en précisant :  » Avez-vous des palpitations, maux de tête ? … »

Et là c’était la révélation ! Je venais de comprendre la source de mes petites douleurs. Je lui ai demandé si la pilule pouvait avoir ces effets et il m’a expliqué en long et en travers les risques liés à la prise de la pilule contraceptive.

Me voilà sortie de ce rendez-vous avec une ordonnance que je n’ai jamais utilisé. Le soir même je n’avais plus de contraception ! 

Trouver un moyen de contraception naturel

J’en ai parlé autour de moi, avec des amies et je me suis aperçue que nous étions nombreuses, pour ne pas dire toute sujette à des maux de tête. Ce mal de tête, cette gêne est là depuis si longtemps, ancrée qu’on la minimise et qu’on fait avec. Ce n’est pas normal !

Pourquoi une femme doit subir sans rien dire ! Il doit forcément avoir des solutions pour contrer la prise de la pilule ou toute autre hormone. Je précise autres hormones, car si tu penses au stérilet c’est pareil à moins d’utiliser un stérilet en cuivre.

Pour ma part cette solution est inenvisageable. Premièrement je n’imagine pas physiquement avoir un corps étranger en moi comme ça en toute liberté. Je n’y arrive pas. Et deuxièmement, si tu lis depuis le début mon article, non seulement je te remercie ;), mais en plus de ça je te rappelle que je tombe facilement enceinte. Et nombreuses sont les histoires que j’ai entendues de femme qui sont tombées enceintes malgré le stérilet. Retard pour le changer, il a bougé et le facteur risque… Trop pour moi !

Les méthodes de contraception naturelle sont :

  • La méthode Ogino : Elle consiste à observer ses cycles sur au moins 8 mois pour définir le jour de fertilité habituellement situé entre le 10e et 17e jour après le début des règles. Le problème est que les cycles varient et rends la méthode peu fiable.
  • La méthode des températures : Elle est simple, il te suffit de prendre ta température rectale chaque matin avant le lever, et noter la moindre variation sur un calendrier. La température diminue pendant l’ovulation. Le taux d’échec est quand même de 2 à 20 %
  • La méthode Billings : Elle consiste à observer la glaire cervicale. Il s’agit des pertes blanches, celles-ci s’accentuent avant l’ovulation. Lorsqu’elle est blanche et élastique, cela indique le début des jours d’ovulation ou de fertilité. Cette méthode peut compléter les deux précédentes. Son taux d’échec est de 1 à 23%
  • Le moniteur de contraception : Il s’agit d’un lecteur qui mesure la quantité d’hormones dans l’urine. Il indique les périodes vertes qui autorisent les rapports et rouges qui l’interdisent au risque d’une éventuelle grossesse. Méthode onéreuse malheureusement.
  • L’abstinence : Je plaisante évidement 😉 Quoique sans doute la méthode la plus fiable 

Pourquoi j’ai décidé d’arrêter ma pilule

En résumé j’ai donc décidé d’arrêté ma pilule, car :

  • J’ai compris que c’était elle qui me rendait malade. 
  • Que j’estime avoir pris la pilule ou un moyen de contraception pour une durée suffisante déjà
  • Je n’ai pas envie de jouer avec ma santé au risque d’avoir une maladie ou autre
  • Je voulais quelque chose de plus naturel qui ne nuirait pas à mon corps.

Je n’ai plus envie de prendre des hormones, je pense en avoir prit bien assez longtemps. Mon gros problème maintenant est de trouver une contraception envisageable dans mon couple. Et là ça ce complique vraiment.

J’ai 34 ans, certes je vais avoir 4 enfants, mais je ne suis pas prête à envisager une ligature des trompes. Pourquoi est-ce encore à moi de porter le fardeau de la contraception ? 

La vasectomie ? Va faire entendre ça à un homme, ce n’est pas chose facile ! D’autant plus que peu de médecins acceptent apparemment de la pratiquer sur les hommes de 40 ans. Étrange alors pourquoi une femme peut subir une ligature des trompes à 30 ans, mais l’homme et son engin ne doivent pas être touchés avant un âge ou l’érection serait plus compliqué. C’est pas l’impression que tu en retiens ?

En tout ça c’est comme ça que je le ressens après avoir lu nombreux article et échangé avec des médecins. À chaque fois ils semblent dire que la contraception est une affaire féminine. Mais non désolée, nous sommes deux dans le couple et je pense qu’on est à deux pour faire des enfants, donc également pour éviter une grossesse.

Et toi où en es-tu avec ta contraception ? ans

32 Commentaires

  1. Je me suis posée la même question, après deux enfants, pendant quelques temps… aucune envie de continuer avec les hormones!
    Avec mon mari, j’ai décidé d’arrêter totalement la pilule : pendant près de 18 mois, j’utilisais une application qui me guidait dans mon cycle (pas toujours évident!) – méthode peu onéreuse mais risquée. Jusqu’au jour ou j’ai eu un retard de règles…. verdict : j’étais enceinte. Une grossesse qui s’est malheureusement transformée en fausse-couche…
    La question d’voir un troisième enfant c’est donc posée et après réflexion, la réponse était négative. Je pense qu’elle a été un élément déclencheur auprès de mon mari qui, après en avoir longuement discuté il y a quelques années et qui était totalement fermé sur le sujet, m’a proposé de faire la vasectomie! Pour lui, j’avais trop « subi » avec toutes les contraintes que nous pouvons avoir, nous, les femmes. Il s’est donc fait opéré à l’âge de 31 ans. Déjà 6 mois qu’il s’est fait opéré, notre quotidien n’a pas changé, bien au contraire! J’ai donc la chance de ne plus rien prendre et surtout ne plus avoir « peur ».
    Le sujet de la contraception reste un sujet malheureusement très complexe et sans réelle solution naturelle. Je ne commente jamais mais adore lire tes articles ! Belle journée

    1. Bravo à ton mari d’avoir osé et merci à toi pour ton commentaire très intéressant. Mon mari s’est renseigné pour la vasectomie mais on lui a dit qu’il était trop jeune (40 ans) je crois qu’il est juste tombé sur un con qui lui a dit qu’il vallait mieux que je me fasse ligaturer les trompes. J’ai pourtant 6 ans de moins que mon mari. …

      1. Je trouve ça dingue ! Toujours aux femmes de subir…
        Mon mari a appelé l’hôpital et la clinique de Nantes le même jour, il a obtenu un rdv auprès des deux (avec des délais bien différent!) A l’hôpital, le médecin n’était pas trop pour… mais à la clinique, rien à voir ! Il nous (oui, j’y étais!) a dis que c’était de plus en plus courant. Après la clinique, c’est une opération non remboursée avec dépassement d’honoraires, alors que la pilule est remboursée… tellement incompréhensible! Ton mari est tombé sur un con, certainement « macho »!

  2. C’est un sujet interessant et tellement complexe a la fois. Ma soeur n’a jamais pris la pilule et a eut à 30 ans un cancer du sein .. pour ma part je la prend depuis mes 16 ans et j’en ai bientot 40 ouhh et elle me convient. Apres la grossesse j’ai tenté les sterilet etc.. et cela ne m’allait pas je suis revenue à la pillule qui ne me cause aucun soucis 😉 afin pour le moment .. Merci pour cet article complet

  3. Pour ma part je suis toujours sous pilule car cela me convient (je tombe également très vite enceinte et je ne souhaite plus d’enfant) Je ne suis pas prête à essayer les méthodes plus naturelles car je trouve cela plus contraignant (déjà que pour ma pilule j’ai trois rappels sur mon tel pour ne pas l’oublier) Mais ton article est très intéressant tout de même 🙂

  4. Coucou !

    Eh bien moi, j’ai arrêté ma pilule en septembre pour à peu près les mêmes raisons que toi : ça fait pratiquement 10 ans que je la prends, j’en ai assez d’ingérer de la merde et je n’avais pas envie de repartir sur une autre contraception vu que nous pensons à faire un bébé prochainement x).

    Du coup je contrôle tout ça grâce à l’application Flo. J’ai ma meilleure amie qui l’utilise depuis vraiment longtemps et ça a l’air plutôt fiable. Faut juste penser à faire des updates sur ton téléphone pour recalculer ton cycle à chaque fois. ^^

    Bisous !
    Jo

  5. Coucou ma belle !!!! Je viens de lire ton article et depuis des mois déjà je me pose la question d’arrêter ou non la contraception. J’ai une santé pas au top, des batteries d’examens et un raz le bol total !!! On se revoit sur Insta

    Elo alias Journalduneviesanschichis

  6. Hello
    Le tout est de trouver le moyen de contraception qui nous convient le mieux aussi bien pour notre confort que notre santé. Parfois, on trouvera facilement et parfois par manque d’infos, on subira longtemps. J’ai la chance d’avoir trouver une méthode qui me convienne ouf !
    Bises

  7. Coucou! De plus en plus de femmes font comme toi et j’avoue être tentée de plus en plus de le faire je me pose encore beaucoup de questions à ce sujet

  8. Il y a pas mal de femmes qui arrêtent la pilule, perso, avec des soucis de grosseurs dans un sein, je ne pouvais pas la prendre sinon, ça aurait été très très douloureux chaque mois…

  9. Coucou je ne l’ai jamais supporté et à mon époque on te filait Stediril et basta; soit tu prenais soit tu faisais comme tu pouvais; ensuite sur le marché est venu Adepal & compagnie mais je n’ai jamais supporté qu’elle soit faible ou pas; j’ai arrêté depuis longtemps maintenant et je me sens bien mieux sans

  10. La ligature des trompes à 30 ans ? Pas en France je pense ! Perso ma mère la réclame depuis bien longtemps et à 50 ans passé on lui refuse toujours… J’ai 35 ans et on me l’a refusé aussi…

    Par contre j’ai un homme super qui a accepté la vasectomie, c’est limite si ce n’est pas lui qui me l’a proposé 🙂
    Je revis de ne plus avoir à penser à la pilule, de ne plus avoir ces fichus hormones qui changent mes humeurs et de craindre un petit quatrième pas souhaité 😛

    1. Et bien tu vois le doc que mon mari à vu lui à dit qu’il valait mieux que j’opte moi pour la ligature plutôt que lui pour la vasectomie. J’était verte en entendant ça. Je suis plus jeune que mon mari en plus.
      Trop bien pour ton homme, il a quel âge ?

  11. J’ai vraiment apprécié lire ton article, liant infos historiques, officielles et parallèles personnels. Le sujet de la pilule touche bcp de femmes, de différentes façons, de près ou de loin. Je suis touchée par une autre facette du sujet et je ne manquerai pas de recommander ton article.

  12. C’ets une belle idée reçue qu’on de nombreuses femmes de croire que lorsque l’on prend la pilule pendant des années, elle a encore un effet pendant longtemps. Je croyais aussi la même chose avant de commencer mes etudes de médecine. Mais c’était le cas pour les pilules d’anciennes générations.
    Depuis peu on a aussi pris la decision avec mon chéri d’arrêter la pilule, pas pour que je tombe enceinte , mais parce qu’elle ne correspond pas à notre vision de la contraception.
    Alors je suis mes cycles avec une application et maintenant j’arrive même a sentir quels jours j’ai ovulé. Je pense, comme toi, qu’il faut écouter son corps pour trouver la méthode qui nous convient le mieux !

  13. Coucou
    J’ai arrêté la pilule en 2002 suite à une thrombose veineuse…
    Depuis j’avoue que ce n’est pas des plus facile à gérer mais on s’adapte (je réfléchis à une solution plus définitive).
    Je ne vais pas mettre ma santé en danger en la reprenant 😉

  14. Tout d’abord bravo c’est un superbe article que j’ai pris plaisir à lire. Beaucoup de chose dont je n’étais au courant et d’autre où je me suis retrouvée. Sincèrement merci à toi pour ces détails qui me font réfléchir. Je ne qui pas adepte de la pilule car elle me rendait malade, irritable et j’avais ce sentiment de mal être dans le ventre. Depuis que je l’ai arrêté j’avoue vivre dans la crainte de n’être pas bien protégée. Mais au vu qu’on espère ce deuxième enfant, on va espérer que cela soit positif un jour

  15. Je me pose encore la question… 4 ans que je la prends et 4 ans que je m’en veux de la prendre. Pour le moment, je cherche une autre alternative mais mes amies qui ont essayé les méthodes naturelles sont toutes tombées enceintes. Je n’ai pas envie de subir une IVG. Donc je réfléchis encore 😉

  16. Je ne prends plus la pilule non plus depuis 2 ans et utilise maintenant un stérilet en cuivre qui me convient très bien. Lorsque j’ai arrêté la pilule, je suis tombée enceinte de ma première dans le mois qui a suivi. Pour la deuxième, j’ai mis plus de temps, mais on ne calculait rien.
    Comme je ne veux plus d’enfants, si jamais le stérilet ne me convient plus, je demanderai sûrement à me faire ligaturer les trompes. Mais pour le moment, la question ne se pose pas ^^

  17. Coucou et merci pour tes articles ! Par ici, 3 grossesses avec 2 merveilleuses filles à la clé et nous souhaitons nous arrêter là.
    Je ne supporte pas les pilules minidosees qui me font saigner en continu et j’ai des migraines catameniales depuis la naissance de ma première fille donc une pilule plus dosée n’est pas top non plus pour moi par rapport au risque vasculaire…
    J’ai de la chance d’avoir un mari en or, qui de lui-même m’a parlé de la vasectomie. Il a 41 ans et l’urologue est tout à fait d’accord pour l’opérer donc dans qques mois nous serons libres 🙂 J’espère que vous trouverez vous aussi un urologue à l’écoute mais il n’y a pas de raison car contrairement à ce que dit l’urologue arriéré que vous avez vu, c’est de plus en plus courant et on peut tout à fait le faire à 40 ans ! (et c’est une chirurgie bien moins complexe qu’une ligature des trompes)

    1. Merci pour ton retour. Justement après mon accouchement j’en ai parlé à mon gynécologue. Et il m’a confirmé que c’était fréquent à 40 ans car aucun intérêt de le faire à 50 par exemple. Il m’a conseillé de nouveau urologue on va croiser les doigts.

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