La psychologie positive avec les enfants, pour ou contre?

Parce qu’il est important de ne pas baisser les bras et de montrer à nos enfants que malgré les difficultés on peut avancer dans la vie. Il faut voir les choses du bon côté. Dans cet article on va faire le point pour affronter les dilemmes éducatifs du type: doit-on faire preuve d’autorité?  Comment mon enfant peut avoir confiance en lui? Comment faire pour que mon enfant donne le meilleur de lui même? Autant de questions dont tu trouveras la réponse dans cet article ou des ouvrages dédiés.

 

Qu’est-ce que la psychologie positive?

Ce n’est pas facile de définir la psychologie positive. Mais pour essayer de faire simple, il s’agit d’une façon de penser et d’agir pour rendre la vie meilleure. Comme je le disais avant aussi, la psychologie positive est une façon de tout mettre en oeuvre pour voir la vie du bon côté.

Cette nouvelle psychologie s’intéresse à ce qui rend les gens heureux. Son objectif est de développer la capacité d’aimer et d’être aimé ou encore de donner un sens à ses actions… Son but n’est pas comme pour une autre psychologie d’aider les gens à aller mieux, mais vraiment de comprendre qu’est-ce qui les rend heureux.

 

La psychologie positive avec les enfants

 

En quoi cette façon de voir la psychologie peut être utile aux enfants? Le tout est en fait de trouver les choses qui rendent une famille heureuse. Que faut-il pour être heureux?

Dans un premier temps en se posant les bonnes questions, en nommant les valeurs que l’on souhaite apporter à nos enfants, en donnant un sens à ta famille…Tu pourras ensuite avancer de façon claire et l’éducation se fera ensuite naturellement « ou presque » de manière à ce que les enfants forgent leur conscience morale, acquièrent de l’assurance de la détermination et surtout de la volonté.

On peut aborder plusieurs choses via la psychologie positive. Mais dans cet article je parlerais uniquement des grandes lignes en lien avec les enfants. Mais  rien ne t’empêche ensuite de chercher à approfondir le sujet via différents site ou lecture. D’ailleurs en parlant de lecture j’ai eu la chance de lire un ouvrage parut aux éditions Eyrolles appelées « La psychologie positive » voici un lien ci ça intéresse quelqu’un. Ce livre reprend les sujets abordés dans cet article en profondeur et bien plus encore.

 

L’autorité positive

 

À l’époque de nos parents, c’était souvent le père de famille qui avait le plus d’autorité. Personne n’osait lui faire face, pas même son épouse quelques fois. Maintenant les choses ont changé, les enfants sont différents. Tu ne t’es jamais dit quelque chose du genre, en voyant ton enfant jouer sur un portable ou une tablette: « Moi a son âge je savais même pas me me servir du téléphone fixe » on s’étonne chaque jour du progrès des enfants et de leur évolution rapide, comme si c’était en eux et qu’ils n’avaient pas besoin de nous pour tous leur apprendre. Et bien c’est un peu ça. La nouvelle génération n’a pas besoin du patriarche pour enrichir ses connaissances.

Alors avec tout ça, comment faire preuve d’autorité?

Pour commencer, l’autorité est définie comme le droit de commander et d’imposer l’obéissance. Je pense que l’on peut être autoritaire sans avoir à crier, punir ou a être méchant. Il y a un juste milieu qui se trouve dans la façon d’agir, de dire et de faire comprendre les choses aux enfants.

Dans ce cas la psychologie positive propose de ne plus chercher à résoudre tous les conflits à tout prix. Parfois il est bon de laisser couler l’eau sous les ponts et faire le temps avant de discuter de la source du conflit.Ceci dans le but de trouver une harmonie familiale fondée sur le respect des valeurs portées par les parents en rendant chacun responsable de ses actes. Dans ce contexte inutile, de répéter 5 fois le matin à ton enfant qu’il doit aller se brosser les dente. C’est à lui de le faire de lui-même comme une personne responsable.

 

Mon ressenti sur cette nouvelle psychologie.

OK chez moi ce n’est pas gagné. Je ne peux m’empêcher de le répéter et de rappeler à ma puce les choses à faire sans quoi je sais qu’elle ne les fait pas. Il faut peut-être davantage de temps pour mettre ces actions en places. J’avoue que pour moi, et malgré les ouvrages que j’ai pu lire sur le sujet j’ai du mal avec cette nouvelle psychologie.

Je ne suis pas psychologue, j’aime juste me documenter et me renseigner sur des choses qui pourraient faciliter et harmoniser la vie de chacun. Cet pourquoi l’ouvrage que je t’ai cité plus haut a retenu mon attention. Mais après lecture je me suis aperçue que je n’étais pas toujours en phase avec cette façon de vivre. Mais après tout n’est-ce pas là la preuve que chacun éduque ses enfants comme il l’entend et en fonction de son caractère?

 

Et toi qu’en penses-tu? Connais-tu ou mets tu en pratique cette technique?

9 Commentaires

  1. Je pense que c’est pas mal mais, chaque enfant est aussi différent. Certains seront vite assez autonome pour faire seul d’autres pas. Les parents sans crier et s’énerver (le moins possible) doivent encadrer et diriger les enfants diriger dans la bonne voie s’entends. Il faut faire comme on peut dans chaque cas qui est toujours différent de l’autre comme une famille et différente d’une autre…Bisous absente encore 2-3 jours

  2. je pense que le fait de lire et de se documenter ouvre déjà beaucoup l’esprit et te permet effectivement de trouver ton propre mode d’éducation. S’il y avait une manière parfaite de faire ce serait trop facile : à chaque enfant il faut adapter sa façon de communiquer et d’éduquer finalement. Chaque enfant fait de nous un parent différent, on dit souvent « pourtant ils ont été élevés de la même façon » : mais non justement chaque enfant est éduqué différemment en fonction de son caractère et de notre expérience de parent qui évolue avec le temps. Et puis pour ce qui est de crier ça m’arrive quand je suis fatiguée mais en général je m’excuse après, ou alors je vais me calmer dans une autre pièce. Ça peut arriver et heureusement pour nos enfants nous ne sommes pas parfaits 😉 Ça sert à leur montrer que nous aussi nous faisons des erreurs mais qu’elles peuvent se réparer.

    1. Merci pour ton message. Je suis du même avis que toi. C’est vrai que l’on change aussi, on prends de la maturité, on a d’avantage confiance en nous avec un second que le premier… Ils sont éduqué par les mêmes personnes oui, mais pas de la même façon pour ces points mais aussi parce que les enfants sont différents et ont besoin d’une éducation différentes. Ce qui fonctionne avec un peu ne pas fonctionner avec l’autre…

  3. Je ne me suis pas documentée réellement sur la psychologie positive, mais de ce que tu décris, ça rentre dans le cadre de la parentalité positive que l’on essaie de mettre en place à la maison 🙂 Je pense qu’il faut du temps pour que cette parentalité se mette en place et « roule ». Perso, je ne parle pas d’autorité, car mon but n’est pas que mes filles m’obéissent! Alors je ne dis pas que je veux qu’elles fassent n’importe quoi, mais je souhaite qu’elles fassent ce que je leur demande parce qu’elles comprennent que c’est important pour elle. Par exemple pour le brossage des dents, cela me paraît utopique de demander à un enfant de moins de 7 ou 8 ans de penser systématiquement de le faire matin et soir. En revanche, à la maison je le dis 1 fois et elles le font (3ans et demi et 7ans). Non pas parce que je suis autoritaire, non pas parce que si elles ne le font pas elles se font gronder ou punir, mais parce qu’elles ont compris l’utilité de la chose! ^^ Explications, documentation, visites régulières chez le dentiste leurs ont fait prendre conscience de l’importance de ce geste pour leur santé. Je ne sais pas si je suis très claire en fait.
    Après, il ne faut évidemment pas tomber dans le laxisme. On peut ne pas vouloir « imposer obéissance » à nos enfants, mais fixer des limites. Ici il y a de nombreuses limites, mais aucune n’est arbitraire. Elles ont toutes une raison précise, expliquée et comprise. On est également capable de revenir en arrière si besoin. Un exemple concret: Si ma Cacahuète veut mettre ses bottes de pluie pour aller jouer dehors alors qu’il fait 30°C et qu’il n’y a pas un nuage, et bien il n’y a pas de problème… Je me demande toujours en quoi est ce gênant pour elle? pour moi? Et bien là, rien ne gêne. En revanche, si elle veut les mettre alors que nous allons à un mariage, ce sera non, car on se doit d’être habillé d’une certaine façon et que les bottes ne correspondent pas. Bref, je trouve vraiment intéressant ce courant « positif », mais cette façon de fonctionner ne peut pas se mettre en place en 1jour. Il faut y aller par étape, tranquillement 🙂
    Je ne sais pas si je fais avancer le débat, mais c’était mon point de vue! lol

    1. J’ai l’impression qu’on parle effectivement de la même chose sous un autre nom. Je pense malgré tout qu’il s’agit d’une forme d’autorité quand ta fille t’écoute. Penses tu vraiment quelle a compris les risque si elle ne se brosse pas les dents…? La mienne sais ce qui se passe si elle n’en prends pas soin mais vraiment je dois lui rappeler à chaque fois pour quelle le fasse sinon même pas elle y songe.

      1. Oui, c’est une forme d’autorité, mais pas dans le sens dont tu donnes la définition « imposer obéissance » 😉 Même si effectivement elles m’obéissent (la plupart du temps… lol), à la base ce n’était pas mon but premier. Tu vois la nuance? Mais d’après ce que tu écris, au final nous sommes sur la même longueur d’onde 🙂 Après pour le brossage des dents, je suis persuadée qu’elles ont compris les risques. Après ce n’est pas forcément le cas pour tout le reste, mais on y travaille!
        En tous cas, l’éducation est un vaste chantier que je trouve passionnant!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.